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Actualités de l'association


11 mai 2025
80e anniversaire de la libération de Belle-Île-en-Mer

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Arrivée des véhicules et des participants, mise en place
jeep

prépa

surveillance on surveille !

Présentation générale, discours

Max

        discours prononcé par Maximilien Nollet le matin
     La Seconde Guerre mondiale commence avec le débarquement des forces allemandes, en juillet 1940. L'île est alors partagée entre l'armée de terre pour la partie nord, le sud revenant à la Kriegsmarine. Le port ainsi que les plus belles demeures de l'île sont occupés et l'accès à la côte est réduit pour les Bellilois.
     Le déclenchement de l'attaque allemande sur la Russie en juin 1941, l'armée de terre est progressivement appelée sur le front de l'Est et Belle-Île passe entièrement sous l’autorité de la Kriegsmarine en 1942.Le 15 mars 1942, Hitler décrète l'édification du mur de l'Atlantique. Beaucoup de Bellilois sont forcés de travailler pour l'occupant et participent à la construction des 59 points de défense érigés sur l'île.
     Le 6 Juin 1944, les forces alliées débarquent sur les plages normandes et percent le front allemand à Avranches le 31 Juillet.Dans le Morbihan, 26 000 Allemands se retranchent alors autour de Lorient, de la presqu’île de Quiberon et à Belle-Ile et défendent ces places. Si Vannes est libérée en août, Belle-Île reste dans ce que l’on appelle désormais « la poche de Lorient ». En novembre 1944, près de 2 000 Bellilois sont évacués par les occupants. Plus tard, 1500 Allemands sont envoyés renforcer Lorient, les obligeant à alléger quelques points de défense sur l’île. Ils ne sont plus que 988 le jour de leur reddition. Le 8 mai 1945, l'Allemagne capitule, il faudra encore attendre deux jours pour que Belle-Ile soit enfin libérée. Le 10 mai à 9 h, trois bateaux de pêche réquisitionnés partent de la Trinité-sur-Mer, le Marthe-Roland, le Bienheureux et le Python, amenant à Belle-Île le détachement français ainsi qu'un officier de la Kriegsmarine pour la traduction. Ils sont accueillis sur la cale de Palais par le responsable allemand du port, le Kapitänleutnant Grosse-Brauckmann. Ce dernier conduit la délégation française à l'école Stanislas Poumet (en face du Réduit B) auprès du capitaine de Vaisseau Von Beckerath, commandant de l’île, qui donne sa reddition. Les officiers et soldats allemands sont progressivement regroupés à la Citadelle, premier lieu de leur captivité, avant d’être peu à peu répartis dans les différents camps de prisonniers de la région lorientaise.
     La guerre prend fin pour Belle-Île, les Bellilois évacués sont autorisés à rentrer. Quelques dizaines de prisonniers allemands restent sur l'île afin de participer au déminage des plages, des criques et des dunes, il y aura quelques victimes, allemandes et françaises. Deux ans seront nécessaires pour venir à bout des quatorze champs de mines présents sur l'île. Belle-Île retrouve alors pleinement l'accès à la côte et retourne progressivement à sa vie d'avant-guerre.

Remontée vers les voutes et le réduit B

EN MIUSIQUE

le stand près la bibliothèque du Génie ( transporté l'après-midi au bunker infirmerie )

stand

L'après-midi promenade en véhicules d'époque et visite de l'abri infirmerie.

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Le grand panneau est disposé désormais dans l'abri infirmerie
panneau



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